Fenêtre grande ouverte sur le cinéma français au Festival de Toronto

Avec 40 films cette année (31 longs et 9 courts) de production majoritaire française, le Festival de Toronto fait de nouveau la part belle au cinéma français, témoignant de la place incontournable et unique de ce dernier sur la scène internationale. Article original sur unifrance.org

Les auteurs et les artistes français les plus prestigieux du cinéma contemporain seront présents à Toronto, de Bertrand Bonello à Benoit Jacquot en passant par Olivier Assayas, Rebecca Zlotowski, Isabelle Huppert ou François Ozon, ainsi que de nombreux talents émergents, démontrant une fois de plus l’extrême diversité et dynamisme du cinéma français.

Un cinéma français très féminin

La présence d’un grand nombre de réalisatrices rappelle la spécificité de notre industrie cinématographique, ouverte à la diversité des genres dans un univers international encore essentiellement masculin : seront présents cette année Rebecca Zlotowski (dont le très attendu Planetarium, en photo, sera présenté dans la prestigieuse section Gala),Mia Hansen-Løve, Katell Quillévéré, Emmanuelle Bercot ou encore l’audacieuse Houda Benyamina (repartie de Cannes avec la Caméra d'or pour Divines), lesquelles scandent les pages de la programmation, démontrant que l’excellence du cinéma français s’exprime volontiers au féminin.

La réalité du monde

Le cinéma français, qui a longtemps été considéré comme un cinéma de l’intime, se révèle désormais aussi comme un cinéma ouvert sur le monde, qui n’hésite plus à prendre à bras le corps, avec audace, les sujets qui agitent la société contemporaine : racisme aux États-Unis (I Am Not Your Negro), trafic de drogue au Mali (Wùlu), radicalisation religieuse (Corps étranger), immigration (Blind Sun)… Qu’il nous plonge dans la complexité des rapports franco-allemands au lendemain de la Grande Guerre (Frantz), ou qu’il explore les failles et contradictions de la société iranienne (Le Client, doublement consacré à Cannes), le cinéma de production et coproduction française se fait la caisse de résonance de problématiques du monde entier et démontre encore une fois sa capacité à embrasser des sujets universels.

Article original sur unifrance.org

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